Un nom qui pendant des décennies était synonyme de douceur et de bonté – Sarah Halimi – est aujourd’hui associé à la pire violence antisémite.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Comment une femme, qui n’inspirait que gentillesse et affection a-t-elle pu tomber sous les coups d’un barbare assoiffé de sang juif ?
Qu’est-ce qui a pu pousser un homme à martyriser, puis à jeter par la fenêtre le corps d’une femme sans défense qu’il connaissait et qui ne lui avait jamais rien fait de mal ?
La haine. Mais pas n’importe laquelle…
La haine antisémite.
La haine. Mais pas n’importe laquelle…
Mais on ne nait pas antisémite, on le devient.
Et comment le devient-on ?
Par un bourrage de crâne et par une propagande diffusée à jets continus, tant au sujet du peuple juif que de son état, l’Etat d’Israël.
Une propagande diffusée à jets continus, tant au sujet du peuple juif que de l’État d’Israël.
Les vecteurs de cet empoisonnement intellectuel – si l’on ose parler ainsi – sont bien connus : c’est l’endoctrinement distillé contre les Juifs dans certains lieux de culte mais aussi au travers de certains médias qui tronquent et biaisent l’information – quand ils ne la falsifient pas tout simplement – diffusée au sujet de l’Etat d’Israël.
Alors, on peut continuer à se lamenter pendant les 15 prochaines années comme on l’a fait depuis plus de 15 ans au sujet d’un autre Halimi – Ilan déjà tristement célèbre et lui aussi victime de la barbarie antisémite – en attendant la prochaine atrocité qui ne manquera pas d’arriver si on ne fait rien pour arrêter cette intoxication antisémite des esprits.
Tous les médias répètent en chœur que si nous ne prenons pas soin de l’environnement, notre monde s’écroulera sous le poids de notre inconséquence.
Intoxication antisémite des esprits
Eh bien, moi je dis à ceux d’entre eux qui tronquent l’information sur Israël que si nous ne prenons pas soin de l’environnement intellectuel de populations si perméables à la propagande antisémite, nous devrons alors nous préparer à d’autres drames que seul un assainissement de l’information diffusée au sujet des Juifs et d’Israël pourra prévenir.
Seul un assainissement de l’information diffusée au sujet des Juifs et d’Israël pourra prévenir d’autres drames.
C’est possible. Il faut pour cela s’attacher à la vérité, cesser d’envoyer des propagandistes sur le terrain et arrêter de récompenser les diffuseurs de fausses nouvelles.
Pour cela, il faut une volonté politique.
Et pour ouvrir les yeux d’un personnel politique sourd à cette problématique, il faut des hommes courageux.
Saurons-nous les trouver ?