Sarah Halimi a été sauvagement assassinée. Que son meurtrier ait été en pleine possession de ses moyens ou saisi d’une «bouffée délirante» levant toute responsabilité pénale, que cela change-t-il? En admettant qu’un stupéfiant ait altéré son discernement, la question reste : quel type de personnalité, quelle vision du monde sous-jacente ont-ils pu entraîner «inconsciemment» un tel déferlement de violence? Somme toute, tout le monde ne devient pas sadique et criminel sous l’effet d’une substance psychotrope. Où commence et où s’arrête la responsabilité?